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Environ la moitié de la cécité en Afrique est due à la cataracte. La prévalence de la cataracte bilatérale cécitante en Afrique est estimée à environ 0,5 % ; cependant, ce chiffre est évidemment dépendant du taux régional de chirurgie de la cataracte. Il n’existe aucune information fiable sur l’incidence de la cataracte chez les Africains.
Des études sur la race en tant que facteur de risque de cataracte ont été réalisées aux États-Unis et dans les Caraïbes, mais il n’est peut-être pas valable de généraliser ces résultats à l’Afrique, car il existe de nombreuses différences dans d’autres facteurs de risque (notamment le diabète) entre les populations. 24 25 Comme ailleurs, les femmes ont des taux légèrement plus élevés d’incidence de la cataracte pour des raisons qui ne sont pas complètement connues. Le principal domaine d’intérêt concernant la cataracte est le développement de la prestation de services.
Tout le monde ne sait pas que la chirurgie de la cataracte permet de corriger simultanément les défauts visuels, déjà présents chez le patient avant l’opération, tels que la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie.
La seule solution disponible à l’heure actuelle pour l’ablation de la cataracte est la chirurgie : c’est l’une des opérations les plus pratiquées en médecine, car l’espérance de vie moyenne est aujourd’hui plus longue que par le passé et la chirurgie ophtalmique a énormément évolué.
Les chirurgies de la cataracte en Afrique deviennent de plus en plus nécessaires, notamment au Mali où des millions de personnes en ont actuellement besoin. Au cours de leur vie, des millions de Maliens sont susceptibles de développer des cataractes oculaires, une maladie débilitante qui est la principale cause de cécité en Afrique et qui affecte considérablement leur qualité de vie. Une grande raison pour laquelle ils développent cette maladie est due aux caractéristiques géographiques uniques du pays.
Prix chirurgie cataracte dans les pays de l’Afrique subsaharienne
Les prix de l’opération cataracte dans les pays de l’Afrique subsaharienne sont relativement plus chers que dans d’autres destinations telles que la Turquie ou la Tunisie. Ceci est dû à un manque de la main d’œuvre qualifiée ; chirurgiens et cadre paramédical ainsi que le manque de l’équipement médical nécessaire.
Le taux élevé de cécité dans ces pays n’est pas en cohérence avec la disponibilité médicale et chirurgicale, ce qui fait augmenter les prix des opérations.
Tableau comparatif des prix opération cataracte
Pays | Prix chirurgie cataracte |
Cameroun | 1 800 euros |
Bénin | 1 600 euros |
Mali | 1 500 euros |
Sénégal | Entre 1 000 et 2 000 euros |
Côte-D’ivoire | 1 600 euros |
RDC | 1 300 euros |
Turquie | 1 200 euros |
Tunisie | 1 500 euros |
Les prix mentionnés ci-dessus montrent que la Turquie et la Tunisie constituent deux destinations de choix pour subir une opération cataracte. Ces deux pays jouissent d’une grande expertise dans le domaine du tourisme médical et de la chirurgie esthétique, notamment la chirurgie oculaire.
Les prix proposés sont des prix forfaitaires, permettant aux patients de bénéficier d’une prise en charge totale de leurs chirurgies cataracte. Outre que le volet économique, l’intérêt de subir une opération cataracte dans la Turquie ou la Tunisie et de s’adresser aux meilleurs chirurgiens à l’échelle internationale. Les médecins sont de vrais professionnels, dotés de compétence et d’empathie qui ont leur permis de gagner la confiance des patients au fil des temps.
L’infrastructure sanitaire en Tunisie et en Turquie est ultramoderne, répondant conformément aux normes européennes les plus strictes.
Quel est le principe opératoire de la chirurgie cataracte ?
Considérant que la cataracte affecte le cristallin, l’intervention implique son remplacement par une lentille qui peut être calibrée selon les besoins du patient. La cataracte est une pathologie du vieillissement, qui implique l’opacification progressive du cristallin, la lentille de notre système oculaire qui permet d’ajuster la mise au point des objets.
L’opération est réalisée en ambulatoire, en opérant (si bilatérale) d’abord sur l’œil le plus grave et après quelques semaines ou mois sur l’autre. L’extraction de la cataracte, dans la plupart des cas, est réalisée avec une sonde qui brise et aspire le cristallin. La lentille est contenue dans une coque appelée capsule. La capsule a une épaisseur de 4 micromètres (un cheveu a une épaisseur de 80 micromètres) et est extrêmement fragile.
La capsule doit être laissée en place, car elle sert de support à la lentille artificielle et parce qu’elle maintient la partie postérieure de l’œil (vitré et rétine) séparée de la partie antérieure. L’ablation de la cataracte est suivie de l’implantation de la lentille artificielle. L’incision oculaire peut ou non être suturée.